PRT 20/03/2018 – 2

Plan

1. L’informaticien domestique

2. Le costumier

3. Avantages de cette distinction

 

Présentation

Mes sites pratiques s’adressent à deux catégories de lecteurs, pour autant que les gens puissent être catalogués aussi simplement :

• l’informaticien domestique : il utilise un ordinateur sans avoir les compétences qui font la fierté des informaticiens ou de ceux qui pensent leur ressembler et qu’on appelle des geeks ;
• le costumier : il connaît les outils de paramétrage avancé et la programmation autour d’internet (HTML, CSS, PHP, MySQL), sans être cependant un expert. Il peut s’amuser à faire du sur-mesure.

1. L’informaticien domestique

Informaticien domestique, vous possédez un niveau de compétences, disons de base, pour lire avec intérêt les pages que je vous propose. Pour que ce soit bien clair entre nous, voici vos ressources et talents présupposés (si vous ne les possédez pas, pas de panique, les sites pratiques de geneses.fr devraient vous trouver des solutions) :

Vous disposez d’un ordinateur personnel portable ou fixe (qu’on appelle aussi station ou tour). Vous savez le mettre en route et l’arrêter proprement en cliquant à l’écran sur le bouton prévu à cet effet. Vous savez utiliser sur un clavier, les touches particulières comme [Maj], [Ctrl] ou [Alt] pour afficher les caractères inhabituels qui sont imprimés sur certaines touches. Vous savez utiliser un mulot comme disait Jacques Chirac, Premier ministre, en parlant de la souris lors du premier salon informatique national où mademoiselle Souris a fait son apparition ; vous connaissez la distinction entre bouton droit et bouton gauche, et entre cliquer, double-cliquer et cliquer du bouton droit.

Sur cet ordinateur, vous disposez idéalement d’un espace personnel qui s’appelle généralement Mes Documents ou quelque chose qui y ressemble. Si vous partagez votre ordinateur avec d’autres personnes, vous disposez de votre propre espace soit dans un sous-dossier à votre nom dans Mes Documents, soit vous bénéficiez d’un identifiant, et d’un mot de passe associé, qui vous connecte à un espace personnel réservé sur cet ordinateur.

Vous connaissez la distinction entre dossier (appelé aussi répertoire ou directory en anglais) et fichier (file en anglais). Vous savez qu’un dossier peut contenir des dossiers et des fichiers.

Vous savez que les dossiers et fichiers sont identifiés par un nom (on dit aussi intitulé ou encore désignation : tous ces termes sont synonymes ; je privilégie intitulé). L’intitulé des fichiers est composé de la désignation proprement dite et se termine par une extension ; l’extension est une espèce de code précisant la nature du fichier (exemples : .doc, .pdf, .php, etc.). L’extension est séparée de l’intitulé proprement dit, par un point.

La zone désignation peut comporter des caractères bizarres, mais vous savez qu’il vaut mieux vous en tenir aux lettres, aux chiffres, et aux caractères « _ » ou « – » car aujourd’hui, les fichiers peuvent transiter sur des serveurs Linux qui n’apprécient pas toujours nos lettres accentuées et autres fantaisies locales. Vous savez aussi qu’il faut proscrire les espaces de la désignation, car on ne sait jamais s’il y en un ou plusieurs, mais l’ordinateur, lui, le sait !

Vous savez manipuler les dossiers et les fichiers : les renommer, les supprimer, les copier, les couper et les coller. Vous savez que le programme qui permet ces opérations et d’autres associées, s’appelle l’explorateur (sous entendu de fichiers) ; c’est lui qui affiche aussi le contenu des dossiers, qui le trie suivant une colonne, etc.

Quand vous affichez un dossier, vous savez lire le chemin de ce dossier, c’est-à-dire, les emboîtements de dossiers depuis la racine du disque jusqu’à lui.

Vous savez utiliser un éditeur de texte pour créer un fichier au format de simple texte (à la différence d’un traitement de texte ou de Wordpad qui crée des fichiers d’un format complexe). Le plus astucieux pour nos sujets est Notepad++ téléchargeable gratuitement sur internet. À défaut, vous utilisez Bloc-notes sous Windows ou Gedit sous Linux.

Vous savez connecter un support externe à votre ordinateur (disque dur, clé USB, carte SD ou dispositif équipé de ces cartes : téléphone, appareil photo, etc.) sur lequel vous savez copier ou à partir duquel vous savez récupérer des dossiers. Vous connaissez la procédure pour retirer ce dispositif en toute sécurité, c’est-à-dire sans risquer détériorer le support ou les fichiers qu’il contient. Vous savez réaliser des sauvegardes. Vous savez aussi remonter une sauvegarde en cas de besoin en faisant la copie dans l’autre sens après une panne de disque dur ou un changement d’ordinateur.

Vous savez relier une imprimante à l’ordinateur avec un câble USB. Vous appréciez quand cette manipulation suffit à faire fonctionner l’imprimante ! Vous avez entendu parler de driver, un programme qui pilote l’imprimante, mais vous vous êtes perdu en essayant de l’installer…

Vous savez installer une nouvelle application sur l’ordinateur : vous savez comment la trouver avec les moteurs de recherche sur internet, la télécharger et suivre les instructions d’installation. Nous le ferons souvent pour que vous appreniez au cas où… et pour que vous sachiez éviter les pièges des sites de chargement peu scrupuleux.

Ce que vous connaissez d’internet vous permet de savoir qu’il vous faut un navigateur comme Firefox, Chrome, ou d’autres encore. Vous savez que pour accéder à un site, vous devez connaître son adresse (qu’on appelle aussi l’URL) ; si vous ne connaissez pas son adresse, vous savez cliquer sur un lien pour y accéder. Vous savez, en haut de la fenêtre du navigateur, repérer la zone adresse où vous pouvez lire l’adresse de la page affichée qui commence généralement par http:// ou https://. Vous savez marquer une page dans vos favoris.

Enfin, vous savez être patient quand vous tapez une commande ou cliquez quelque part. L’ordinateur prend parfois son temps, et c’est encore plus vrai pour des serveurs internet surchargés. Devant une anomalie, vous savez vous arrêter pour réfléchir et essayer de comprendre ce qui se passe en fonction uniquement de ce que vous avez envoyé à l’ordinateur, juste maintenant ou auparavant. Les réactions de l’ordinateur peuvent surprendre ; mais vous n’oubliez pas que cette merveille est programmée pour répondre à ce qu’on lui demande…

Pour terminer ce CV, n’ayez pas de crainte s’il vous manque quelques compétences : nous aurons suffisamment l’occasion d’aborder ces questions en détail pour que vous puissiez rattraper le niveau sans difficulté.

2. Le costumier

Par rapport au niveau de base, le costumier ne se satisfait pas de ce que les programmes et leurs paramétrages lui donnent en prêt-à-porter ; il veut faire du sur-mesure car il dispose de compétences supplémentaires.

Nous trouverons ce personnage dans tous les sites, avec plus d’insistance dans le site Concevoir et paramétrer un site WordPress selon geneses.fr. au sujet de la réalisation de sites personnalisés.

Pour mettre les informaticiens domestiques à l’abri des outrages techniques destinés aux costumiers, je mets ce qui s’adresse à ces derniers dans des paragraphes repérables avec l’icône que je leur associe. Voir PRT 1.2 Conventions.

Le costumier connaît suffisamment la programmation PHP pour lire un script et ajouter quelques instructions de son cru. Il connaît les CSS pour comprendre les fichiers existants et les transformer à son goût. Il connaît les bases de données MySql et le logiciel PhpMyAdmin qui permet d’intervenir sur les bases de données, en consultation et en modification. Il sait lire le Javascript pour comprendre ce que fait un script. Il connaît le debbugger associés à son navigateur pour comprendre le comportement des pages internet affichées et mettre au point ses scripts. Il sait activer le mode debugging pour tester un script. Dans toutes ces compétences, il n’est pas un expert, mais il connaît suffisamment les bases pour les mettre en pratique.

3. Avantages de cette distinction

Ma distinction entre informaticien domestique et costumier a plusieurs avantages :

• une compétence de base n’est pas noyée dans des considérations qui la dépassent, car celles-ci sont réservées aux costumiers ; pas de risque, donc, pour un informaticien domestique de rentrer dans une description qui va le larguer quelques lignes plus loin ;
• les procédures décrites à l’intention des costumiers sont plus directes que celles décrites pour les informaticiens domestiques, car ils sont considérés plus à l’aise dans ce jargon ;
• l’informaticien domestique peut aller voir de temps en temps ce qui est proposé à un costumier ; il peut choisir une piste d’essai sans mettre en cause le reste de son travail. Par petits pas, il peut ainsi devenir costumier dans certains domaines.

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Historique

10/03/2017 : création.